Le point de non-retour climatique est atteint lorsqu’un léger changement déclenche une réponse fortement non linéaire dans la dynamique interne d’une partie du système climatique, ce qui a pour effet de modifier la qualité de son état futur. Le changement climatique induit par l’activité humaine pourrait pousser plusieurs « éléments de bascule » de grande envergure au-delà de leurs points de non-retour respectifs. Ces éléments de bascule sont, entre autres, la circulation thermohaline de l’Atlantique (THC), la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental, la calotte glaciaire du Groenland, la forêt amazonienne, les forêts boréales, la mousson d’Afrique de l’Ouest, la mousson d’été indienne et El Niño – oscillation australe (ENSO).