Cet article s’appuie sur les éclairages de Dzhordzhio Naldzhiev et de l’équipe Plan A Sustainability Solutions.
Gérer les émissions carbone d’une entreprise est un véritable défi, en particulier lorsqu’il s’agit des émissions Scope 3. Pour de nombreux responsables du développement durable, ces émissions indirectes constituent la part la plus complexe et souvent la plus importante de leur empreinte carbone.
Contrairement au Scope 1 (émissions directes provenant de sources possédées ou contrôlées) et au Scope 2 (émissions indirectes liées à la production d’énergie achetée), les émissions du Scope 3 englobent l’ensemble de la chaîne de valeur d’une entreprise — depuis la production des matières premières jusqu’à la fin de vie des produits. Ces émissions sont particulièrement complexes à mesurer, suivre et gérer, mais cela ne signifie pas que ce soit impossible.
Ces dernières années, les solutions logicielles sont devenues des outils indispensables pour simplifier la gestion complexe des émissions Scope 3. Cet article examine comment un logiciel de gestion carbone peut aider les entreprises à suivre et maîtriser efficacement leurs émissions Scope 3, rendant ainsi le parcours vers la RSE plus accessible et performant pour les responsables du développement durable à travers le monde.
Comprendre les émissions Scope 3 : la clé majeure de votre empreinte carbone
Avant d’explorer comment un logiciel peut vous assister, il est indispensable de bien comprendre ce que sont les émissions Scope 3 et pourquoi elles sont cruciales pour votre stratégie globale de développement durable.
Que sont les émissions du Scope 3 ?
Les émissions de Scope 3 regroupent l’ensemble des émissions indirectes générées tout au long de la chaîne de valeur d’une entreprise, sans être directement sous sa propriété ou son contrôle. Le Protocole sur les Gaz à Effet de Serre (GHGp) classe ces émissions en 15 catégories distinctes, couvrant à la fois les activités en amont et en aval :

Ces émissions peuvent provenir de diverses sources, telles que les déplacements professionnels, la gestion des déchets, le transport de marchandises, et même les émissions liées à l’utilisation des produits vendus par l’entreprise.
Pourquoi les émissions du Scope 3 dominent votre empreinte carbone
Pour la plupart des entreprises, les émissions Scope 3 constituent la majeure partie de leurs émissions totales de gaz à effet de serre — généralement entre 65 et 75 % de l’empreinte carbone globale de l’entreprise. Dans certains cas, elles peuvent représenter plus de 90 % des émissions totales de l’entreprise.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi les émissions de Scope 3 représentent souvent la majeure partie de l’empreinte carbone d’une entreprise :
- Opérations externalisées : De nombreuses entreprises ont confié à des prestataires externes une part importante de leurs activités. Par exemple, DHL Express Nordic a constaté que 98 % de ses émissions en Suède provenaient des sociétés de transport partenaires externalisées.
- Phase d’utilisation du produit : lorsque l’utilisation des produits d’une entreprise nécessite des combustibles fossiles ou de l’électricité, les émissions générées durant cette phase peuvent être importantes.
- Transport des clients : Pour les entreprises de distribution, les déplacements des clients vers les magasins peuvent représenter une part importante des émissions. IKEA a constaté que 66 % de son bilan carbone provenait des déplacements des clients.
- Intensité matérielle : lorsque des matériaux à forte intensité en gaz à effet de serre constituent une part importante de la composition d’un produit, les émissions en amont peuvent être significatives.
Le paysage réglementaire en pleine expansion
Les réglementations internationales et les cadres normatifs incitent de plus en plus les entreprises à maîtriser leurs émissions de Scope 3. Le Green Deal européen fixe des objectifs ambitieux de réduction carbone que les entreprises ne peuvent tout simplement pas ignorer. De la même manière, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) exige désormais des entreprises une transparence accrue en imposant la divulgation détaillée de leurs données d’émissions, y compris celles du Scope 3.
Dans le cadre de la CSRD, les entreprises doivent divulguer :
- Émissions brutes de gaz à effet de serre (Scope 3)
- Total des émissions de GES (somme des Scope 1, 2 et 3)
- Les émissions de GES de chaque catégorie importante du Scope 3
La Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) incite également les entreprises à évaluer et à rendre compte des risques liés au climat, y compris ceux issus des émissions Scope 3. Se conformer à ces cadres est essentiel pour rester compétitif et répondre aux attentes mondiales en matière de développement durable que leurs clients et investisseurs leur imposent.

« Ce que je trouve vraiment intéressant dans cet univers du reporting, qu’il soit volontaire ou réglementaire, c’est la continuité qui existe entre les deux. Le reporting volontaire que nous réalisons, par exemple via B Corporation, nous a préparés à répondre aux exigences du reporting réglementaire auquel nous serons confrontés à l’avenir avec le développement de notre organisation », explique Nathan Bonnisseau, cofondateur de Plan A.
Les défis de la gestion des émissions de Scope 3
Bien que les émissions du Scope 3 soient essentielles à traiter, elles représentent des défis spécifiques qui rendent leur gestion particulièrement complexe.
Défis liés à la collecte de données et à leur fiabilité
L’un des principaux enjeux de la gestion des émissions Scope 3 réside dans la grande difficulté à collecter des données précises. Contrairement aux émissions Scope 1 et Scope 2, qui peuvent être suivies via des systèmes internes et la consommation énergétique, les émissions Scope 3 dépendent de données fournies par des tiers : fournisseurs, sous-traitants et clients.
Les données issues de ces sources externes sont souvent inconsistantes, incomplètes ou obsolètes, ce qui rend difficile l’obtention d’une vision précise des émissions de l’entreprise. Selon une étude BCG de 2021, seulement 9 % des entreprises parviennent à mesurer leurs émissions de manière exhaustive sur l’ensemble des scopes, y compris les émissions de la chaîne de valeur, tandis que 86 % d’entre elles continuent de saisir et de déclarer leurs émissions manuellement via des tableurs.
Les émissions de Scope 3 couvrent également plusieurs étapes de la chaîne de valeur, depuis l’extraction des matières premières jusqu’au traitement en fin de vie des produits. Cette amplitude rend leur suivi structuré particulièrement complexe. Sans données précises et fiables, les responsables du développement durable se retrouvent avec une vision morcelée et floue de l’impact environnemental de leur entreprise.
Difficultés d’implication des fournisseurs
Impliquer les fournisseurs dans le suivi des émissions carbone représente souvent un défi majeur. De nombreux fournisseurs, en particulier les plus petits, ne disposent pas toujours des outils, des processus ou de la sensibilisation nécessaires pour mesurer et déclarer leurs émissions. Cela engendre d’importantes lacunes dans les données, compliquant ainsi l’évaluation par les entreprises de l’ensemble de leurs émissions Scope 3.
Construire des relations solides avec les fournisseurs et instaurer une culture de transparence et de collaboration est essentiel pour améliorer le partage des données. Pourtant, cela est plus facile à dire qu’à faire. Pour de nombreux responsables du développement durable, obtenir que les fournisseurs communiquent les bonnes données au bon moment peut s’apparenter à un véritable défi.
Obstacles au reporting et à la transparence
La demande de transparence dans le reporting carbone des entreprises n’a jamais été aussi forte. Les entreprises doivent mesurer et déclarer leurs émissions Scope 3 de manière claire, vérifiable et conforme aux normes internationales.
La complexité du reporting des émissions Scope 3 est aggravée par l'absence de cadres de reporting harmonisés. Les entreprises peinent souvent à concilier les différentes normes et référentiels, ce qui engendre des efforts chronophages pour garantir leur conformité à des régulations telles que la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) de l’UE.
Comment un logiciel facilite la gestion des émissions du Scope 3
Gérer manuellement les émissions du Scope 3 est non seulement chronophage, mais aussi source d’erreurs et d’incohérences. Les solutions logicielles spécifiquement conçues pour la gestion carbone apportent une approche plus efficace, précise et globale.

Automatiser la collecte et l’intégration des données
L’un des principaux avantages d’utiliser un logiciel pour gérer les émissions Scope 3 réside dans la possibilité d’automatiser, d’optimiser et de fiabiliser la collecte de données.
Plutôt que de collecter manuellement les données à partir de multiples sources, un logiciel peut simplifier ce processus en centralisant les données des fournisseurs, partenaires et autres systèmes tiers sur une plateforme unique et sécurisée. Cela permet de réduire considérablement le temps et les efforts consacrés à la collecte de données, tout en améliorant leur précision. De plus, cela offre aux entreprises la possibilité de réaliser de véritables comparaisons annuelles, plutôt que d’avoir des analyses disparates.
Un logiciel de bilan carbone propose des modèles d’importation de données et la capacité de traiter des millions de lignes d’information. Il peut également se connecter aux outils existants via des API, permettant un flux de données automatisé et réduisant les erreurs humaines lors de la saisie et de la manipulation des données.
« L’un des indicateurs clés pour Plan A est le délai entre la prise de décision, l’élaboration du rapport et la mise en ligne des données. Ce sont des métriques très opérationnelles qui mesurent l’efficience d’une équipe RSE. Si cette équipe parvient à réduire par 80 le temps nécessaire pour obtenir un rapport complet, elle dispose alors de beaucoup plus de temps pour élaborer des stratégies à partir de ces données », explique Nathan Bonnisseau, cofondateur de Plan A.
De nombreux logiciels peuvent également s’intégrer aux systèmes existants, tels que les ERP ou les CRM, facilitant ainsi l’intégration des données d’émissions. L’automatisation réduit aussi les risques d’erreur humaine, garantissant que les données utilisées soient aussi précises et actualisées que possible.
Renforcer la collaboration avec les fournisseurs
Un autre rôle clé que jouent les logiciels dans la gestion des émissions Scope 3 est d’améliorer la collaboration avec les fournisseurs. De nombreuses plateformes intègrent des fonctionnalités telles que des questionnaires fournisseurs, des enquêtes et des tableaux de bord, permettant aux entreprises de communiquer clairement avec leurs fournisseurs sur les exigences relatives aux données d’émissions.
Les logiciels peuvent également contribuer à uniformiser les méthodes de collecte de données, en garantissant que les fournisseurs transmettent les données d’émissions dans un format facile à intégrer et à analyser. En offrant aux fournisseurs une plateforme claire et intuitive pour le reporting des émissions, les entreprises améliorent la qualité et la cohérence des données reçues.
Par exemple, DHL a mis en place un outil de calcul sur mesure pour le transport externalisé, obligeant ses partenaires à renseigner des données concernant les véhicules, la distance parcourue et l’efficacité énergétique. Ce système permet à DHL d’évaluer la performance environnementale de chaque transporteur et de prendre des décisions basées sur leurs émissions.
Données et tableaux de bord en temps réel
Les données en temps réel sont indispensables pour une gestion efficace des émissions. Avec les méthodes traditionnelles, les responsables du développement durable devaient attendre plusieurs semaines, voire des mois, pour collecter et analyser les données d’émissions. En revanche, les solutions logicielles permettent d’obtenir des informations en temps réel sur les émissions Scope 3, offrant ainsi aux managers la possibilité de suivre les tendances d’émissions au fur et à mesure.
Les tableaux de bord personnalisables sont une autre fonctionnalité qui peut rendre la gestion des émissions Scope 3 plus efficace. Ils permettent aux responsables de visualiser leurs données d’émissions de manière à la fois globale et facile à comprendre, facilitant ainsi l’identification des points critiques et des opportunités d’amélioration.
Les données en temps réel permettent aux entreprises d’identifier quelles catégories de Scope 3 contribuent le plus à leurs émissions globales. Cela aide à prioriser les efforts de réduction là où ils auront le plus d’impact et à prendre des décisions plus éclairées sur les domaines dans lesquels concentrer les actions de réduction des émissions.
Les fonctionnalités clés à privilégier dans un logiciel de gestion du Scope 3
Choisir le logiciel adapté à la gestion des émissions Scope 3 peut s’avérer complexe compte tenu du nombre croissant d’acteurs sur le marché. Voici quelques fonctionnalités clés à considérer lors de l’évaluation des différentes solutions.
Exactitude et vérification des données
L’un des critères essentiels dans le choix d’un logiciel de gestion des émissions Scope 3 est la facilité de collecte des données ainsi que la certification des calculs et des facteurs d’émission. Les solutions logicielles doivent offrir des moyens de vérifier la qualité et la fiabilité des données collectées.
Combien de fois avez-vous vu un rapport de conseil qui ne détaille pas ses variables, ses incertitudes ou ses données d’entrée ? Dans un contexte de vigilance accrue des entreprises et de guerres commerciales, la décarbonation et la modélisation des coûts exigent des données et des outils rigoureusement validés. « Les preuves scientifiques sont le socle de notre plateforme, et nous sommes fiers de la manière dont nous élaborons, comprenons et démontrons les options de décarbonation pour les entreprises », souligne le Dr Dzhordzhio Naldzhiev, Responsable Recherche et Politiques chez Plan A.
Recherchez des plateformes proposant des outils intégrés de validation des données ainsi que des intégrations avec des sources fiables. Le logiciel doit inclure des bases de données complètes de facteurs d’émission, régulièrement mises à jour et enrichies par des équipes dédiées. Les fournisseurs leaders proposent des facteurs d’émission pour des dizaines de pays à travers le monde, offrant aux entreprises la possibilité d’ajouter leurs propres facteurs d’émission si nécessaire.
Veillez à rechercher des certifications telles que TÜV ou celles délivrées par d’autres organismes internationaux reconnus, qui garantissent le respect de normes comme le Protocole sur les Gaz à Effet de Serre (GHGp), assurant ainsi la fiabilité des calculs et des méthodologies employées.
Intégration simplifiée des fournisseurs
Comme nous l’avons vu, l’implication des fournisseurs constitue un enjeu majeur dans la gestion des émissions Scope 3. Il est donc essentiel de choisir un logiciel qui facilite l’intégration des données fournisseurs dans votre système de gestion des émissions.
Privilégiez les plateformes permettant une importation simple des données, une intégration fluide avec les outils de reporting des fournisseurs, ainsi que des formats flexibles pour la collecte des données. Le logiciel doit pouvoir s’adapter aux différents niveaux de maturité des fournisseurs en matière de reporting des émissions.
Un logiciel performant doit offrir des modèles et des instructions clairs à vos fournisseurs, facilitant ainsi la transmission des données nécessaires dans un format homogène. Cela améliore considérablement la qualité et la complétude des données tout en allégeant la charge de travail aussi bien pour votre équipe que pour vos fournisseurs.
Personnalisation et flexibilité
Chaque entreprise dispose de sources d’émissions et de besoins en matière de reporting qui lui sont propres. Le logiciel que vous choisirez devra être suffisamment flexible pour s’adapter aux exigences spécifiques de votre société.
Les possibilités de personnalisation, comme la capacité à adapter les rapports, tableaux de bord et formulaires de saisie, jouent un rôle déterminant dans l’adéquation du logiciel aux besoins de votre entreprise. La plateforme doit pouvoir s’adapter à la structure de votre organisation, que vous souhaitiez suivre les émissions par service, site, région ou gamme de produits.

Les avantages d’un logiciel de gestion des émissions Scope 3
La mise en place d’un logiciel de gestion des émissions Scope 3 offre de nombreux avantages qui dépassent le simple respect des obligations réglementaires. Découvrez quelques-uns des bénéfices les plus importants.
Efficience accrue et gain de temps
L’un des bénéfices les plus immédiats de l’utilisation d’un logiciel pour gérer les émissions Scope 3 est l’amélioration de l’efficience. En automatisant la collecte de données, en standardisant le reporting et en offrant des insights en temps réel, ce type de logiciel permet aux responsables du développement durable de gagner un temps et un effort considérables.
Le processus manuel de collecte et de traitement des données d’émissions à travers une chaîne de valeur complexe peut mobiliser des centaines d’heures chaque trimestre. Un logiciel de bilan carbone permet de réduire considérablement cette charge, donnant ainsi aux équipes RSE la possibilité de se concentrer sur des actions stratégiques plutôt que d’être accaparées par la collecte de données.
Selon une étude de McKinsey, les entreprises qui intègrent les priorités ESG dans leur stratégie en s’appuyant sur des systèmes performants surpassent régulièrement leurs pairs en termes de rendement total pour les actionnaires (TSR). Plus précisément, celles qui excellent à la fois en croissance, rentabilité et performance ESG bénéficient d’une prime annuelle de TSR de 2 points de pourcentage par rapport à leurs homologues centrés uniquement sur la finance, et de 7 points par rapport à la moyenne des entreprises.
Prise de décision fondée sur les données
Grâce à des données précises et en temps réel à portée de main, les responsables du développement durable peuvent prendre des décisions plus éclairées et basées sur les données pour cibler efficacement leurs efforts de décarbonation.
Les plateformes logicielles offrent des analyses opérationnelles qui aident les responsables à repérer les opportunités de réduction des émissions, à suivre l’évolution des progrès dans le temps et à ajuster leurs stratégies en fonction des données les plus récentes. Ce niveau de compréhension permet aux entreprises de se concentrer sur les initiatives les plus efficaces, garantissant ainsi une allocation optimale des ressources.
Au-delà des gains financiers immédiats, une décarbonation proactive permet aux entreprises de sécuriser leurs activités face aux conséquences dévastatrices du changement climatique. Rien qu’en 2022, les événements climatiques extrêmes ont causé 165 milliards de dollars de dommages aux États-Unis, mettant en lumière les risques financiers liés à l’inaction.
Soutenir la conformité et le reporting
Le cadre réglementaire du reporting des émissions carbone ne cesse d’évoluer, avec des dispositifs comme la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) qui imposent des exigences toujours plus strictes. Les logiciels permettent de garantir une déclaration précise des émissions Scope 3, conforme à ces normes.
Grâce à l’automatisation de la collecte, de la validation et du reporting des données, la conformité devient nettement moins contraignante. Les plateformes logicielles peuvent générer des rapports aux formats exigés, garantissant que toutes les informations nécessaires sont intégrées et présentées avec précision.
Tesco, par exemple, a réussi à réduire de manière impressionnante de 41 % ses émissions par mètre carré dans ses magasins et centres de distribution par rapport à son référentiel de 2006. Cet engagement en faveur du développement durable a permis de diminuer les coûts tout en renforçant l’efficience opérationnelle — les seules initiatives d’économie d’énergie ont généré une économie annuelle de 37 millions de livres pour Tesco. Au-delà des économies financières, l’approche intégrée de Tesco en matière de RSE a amélioré sa réputation de marque, favorisant une plus grande fidélité client et stimulant la croissance de sa part de marché.
Comment la plateforme Plan A répond aux enjeux de la gestion du Scope 3
Plan A propose une solution logicielle complète, pensée spécialement pour relever les défis spécifiques de la gestion des émissions Scope 3. Découvrons comment la plateforme de Plan A accompagne les responsables développement durable dans la maîtrise de ces enjeux.
Découvrez l’interface de Plan A grâce à la démo interactive ci-dessous :
Collecte et traitement des données simplifiés
La plateforme Plan A simplifie le processus complexe de collecte et de traitement des données d’émissions Scope 3 grâce à plusieurs fonctionnalités clés :
- Collecte de données automatisée : la plateforme peut intégrer des données provenant de sources variées, telles que les systèmes des fournisseurs, les plateformes ERP et les chargements manuels, ce qui réduit le temps et les efforts nécessaires à la collecte des informations sur les émissions.
- Validation des données : Des contrôles intégrés garantissent la fiabilité et la cohérence des données, en signalant les éventuelles erreurs ou incohérences pour vérification.
- Formats standardisés : La plateforme propose des modèles et des formats structurés pour la collecte de données, facilitant ainsi la récupération d’informations auprès des fournisseurs et autres tiers.
Lorsque l’informatique est externalisée vers le cloud, les émissions informatiques auparavant classées en Scope 1 (émissions directes) et Scope 2 (émissions liées à la consommation d’électricité) pour les infrastructures sur site sont désormais imputées au Scope 1 et Scope 2 du fournisseur cloud. Par conséquent, ces émissions sont transférées au Scope 3 de l’organisation (émissions indirectes de la chaîne de valeur), ce qui entraîne souvent une augmentation des émissions déclarées en Scope 3. La plateforme de Plan A accompagne les entreprises dans cette complexité en catégorisant correctement les émissions selon leur configuration spécifique.
Analyse et visualisation complètes
La plateforme Plan A ne se contente pas de collecter des données : elle les convertit en analyses opérationnelles exploitables.
- Tableaux de bord personnalisables : la plateforme propose des tableaux de bord modulables qui permettent aux responsables du développement durable de visualiser les données d’émissions de manière adaptée à leurs besoins spécifiques.
- Identification des points critiques : Les capacités avancées d’analyse permettent de repérer les sources les plus majeures d’émissions Scope 3, offrant ainsi aux entreprises la possibilité de concentrer leurs efforts de réduction là où leur impact sera le plus important.
- Suivi des progrès : La plateforme permet aux entreprises de mesurer leur avancée dans le temps, en surveillant les réductions réalisées et en détectant les zones nécessitant des efforts supplémentaires.
Avec les outils de reporting de Plan A, les entreprises peuvent élaborer des rapports complets qui détaillent les émissions par scope, catégorie et autres critères pertinents, offrant ainsi une vision claire de leur empreinte carbone.
Définition des objectifs et planification de la réduction
Mesurer les émissions n’est que la première étape : l’objectif final est de les réduire. La plateforme Plan A accompagne ce processus grâce à :
- Fixation d’objectifs : La plateforme permet aux entreprises de définir des objectifs basés sur la science pour la réduction des émissions, incluant des cibles spécifiques pour les catégories du Scope 3.
- Planification de la réduction : Grâce aux données d’émissions et à l’analyse des points chauds, la plateforme accompagne les entreprises dans l’élaboration de plans concrets pour réduire leurs émissions de Scope 3.
- Analyse de scénarios : les entreprises peuvent modéliser différentes hypothèses pour évaluer l’impact potentiel de diverses stratégies de réduction, ce qui les aide à hiérarchiser leurs actions.
Le module de décarbonation de Plan A offre un cadre complet pour concevoir et déployer des stratégies efficaces de réduction des émissions, en ciblant les leviers présentant le plus fort potentiel d’impact.
Les risques de ne pas investir dans un logiciel de gestion des émissions Scope 3
Bien que la mise en place d’un logiciel avancé de gestion du Scope 3 nécessite un investissement, les risques liés à l'inaction sont importants et potentiellement bien plus coûteux sur le long terme.
Risques de non-conformité réglementaire
Le cadre réglementaire autour du reporting des émissions carbone se durcit de plus en plus, avec des dispositifs tels que la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) de l’UE qui imposent un reporting exhaustif du Scope 3. Les entreprises qui dépendent de processus manuels pour le suivi des émissions s’exposent à des risques de non-conformité majeurs :
- Reporting erroné : Sans systèmes adaptés, les entreprises risquent de transmettre des données d’émissions incomplètes ou inexactes, ce qui peut entraîner des sanctions réglementaires.
- Difficulté à respecter les délais : les processus manuels sont souvent chronophages, ce qui complique le respect des échéances de reporting, d’autant plus lorsque les exigences se complexifient.
- Manque de préparation aux audits : Les entreprises dépourvues de systèmes solides de gestion des données peuvent rencontrer des difficultés lors des audits, ne parvenant pas à fournir les documents et preuves nécessaires pour étayer leurs déclarations d’émissions.
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Désavantages concurrentiels
Les entreprises qui ne gèrent pas efficacement leurs émissions de Scope 3 risquent de se retrouver désavantagées sur le plan concurrentiel :
- Préférences des consommateurs : À mesure que les consommateurs prennent conscience des enjeux environnementaux, les entreprises disposant de solides références en matière de RSE bénéficient d’un avantage compétitif sur le marché.
- Examen par les investisseurs : Les investisseurs considèrent de plus en plus le risque climatique comme un risque commercial, et les entreprises dépourvues de stratégies efficaces de gestion des émissions pourraient rencontrer des difficultés à attirer des investissements.
- Exigences liées à la chaîne d’approvisionnement : les grandes entreprises exigent de plus en plus que leurs fournisseurs fournissent des données d’émissions et démontrent leurs efforts de réduction, excluant potentiellement ceux qui ne disposent pas de systèmes de gestion adéquats.
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Occasions de réduction manquées
Peut-être que le risque le plus important réside dans le coût d’opportunité lié au non-repérage et à la non-prise en compte des foyers d’émissions :
- Une allocation inefficace des ressources : sans données détaillées sur les émissions, les entreprises risquent d’investir dans des initiatives de réduction à faible impact, tout en négligeant des opportunités plus importantes.
- Incapacité à suivre les avancées : les entreprises ne peuvent pas évaluer efficacement le succès de leurs efforts de réduction sans systèmes de suivi appropriés.
- Manque de vision stratégique : sans une connaissance approfondie de leur profil d’émissions, les entreprises peinent à élaborer des stratégies de développement durable efficaces.
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L’avenir de la gestion des émissions Scope 3
Au fur et à mesure que les exigences réglementaires et les attentes des parties prenantes évoluent, une gestion efficace des émissions Scope 3 n’est plus une option — c’est une nécessité stratégique. Des solutions logicielles telles que la plateforme Plan A proposent une approche globale de ce défi complexe, permettant aux entreprises de collecter des données précises, d’obtenir des analyses exploitables et d’élaborer des stratégies de réduction performantes.
En investissant dans un logiciel performant de gestion du Scope 3, les entreprises peuvent transformer une contrainte réglementaire potentielle en un atout stratégique, en identifiant des opportunités de réduction des émissions qui favorisent l’efficience opérationnelle, les économies de coûts et une meilleure réputation.
Le chemin vers une gestion efficace du Scope 3 peut sembler complexe, mais avec les bons outils et partenaires, il est tout à fait réalisable. En réfléchissant à votre stratégie de gestion CO₂, gardez à l’esprit que l’investissement que vous faites aujourd’hui dans une gestion globale des émissions portera ses fruits demain, tant pour votre entreprise que pour la planète.
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